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Notre père qui es aux cieux...
Objectifs de la séance
- Découvrir la profondeur de la relation à Dieu proposée dans le Notre Père
- Explorer la richesse de la figure du Dieu biblique
- Découvrir la tension entre un Dieu proche (Père) et totalement différent (au ciel )
- Découvrir la profondeur de la relation à Dieu proposée dans le Notre Père
- Explorer la richesse de la figure du Dieu biblique
- Découvrir la tension entre un Dieu proche (Père) et totalement différent (au ciel )
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Prévoir un espace libre (mur et sol)
Au choix : par un temps de libre expression ou une prière
Temps maximum conseillé: 10 minutes
Libre expression
Pour permettre aux jeunes de prendre conscience de leurs représentations, proposer de participer à un « twister céleste ». En posant successivement les mains et les pieds sur le mot qu’ils ont choisi, les jeunes prennent conscience de ce que Dieu est pour eux.
Placer sur le mur, à hauteur des jeunes, une première série de feuilles imprimées qu’ils pourront désigner de leur main droite. Faire de même avec la gauche.
Sur le sol, placer les deux dernières séries de feuilles qu’ils pourront désigner de leur pied droit. Faire de même avec le gauche.
Inviter chaque jeune à se placer à tour de rôle face au mur et à désigner par la main droite, la main gauche, le pied droit, le pied gauche ce qu’il dit de Dieu : est-il un père, une mère, un juge, un médecin, etc. Est-il dans mon cœur, partout, est-il bonté ou force, etc. ?
Conclure : tout le monde n’a pas la même perception de Dieu. Elles peuvent être différentes. Cette séance va nous aider à préciser qui est le Dieu des chrétiens.
Il est préférable de permettre aux jeunes de « twister » à tour de rôle, mais en fonction du nombre de participants et de la place dont on dispose, il est possible que plusieurs le fassent en même temps.
Au choix : par un temps de libre expression ou une prière
Temps maximum conseillé: 10 minutes
Libre expression
Pour permettre aux jeunes de prendre conscience de leurs représentations, proposer de participer à un « twister céleste ». En posant successivement les mains et les pieds sur le mot qu’ils ont choisi, les jeunes prennent conscience de ce que Dieu est pour eux.
Placer sur le mur, à hauteur des jeunes, une première série de feuilles imprimées qu’ils pourront désigner de leur main droite. Faire de même avec la gauche.
Sur le sol, placer les deux dernières séries de feuilles qu’ils pourront désigner de leur pied droit. Faire de même avec le gauche.
Inviter chaque jeune à se placer à tour de rôle face au mur et à désigner par la main droite, la main gauche, le pied droit, le pied gauche ce qu’il dit de Dieu : est-il un père, une mère, un juge, un médecin, etc. Est-il dans mon cœur, partout, est-il bonté ou force, etc. ?
Conclure : tout le monde n’a pas la même perception de Dieu. Elles peuvent être différentes. Cette séance va nous aider à préciser qui est le Dieu des chrétiens.
Il est préférable de permettre aux jeunes de « twister » à tour de rôle, mais en fonction du nombre de participants et de la place dont on dispose, il est possible que plusieurs le fassent en même temps.
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1 bible par jeune
1 faux micro
1 faux micro
Un Père qui nous aime et nous accueille sans condition (25 minutes)
Proposer aux jeunes de réaliser un reportage imaginaire, en endossant pour quelques instants le point de vue et la personnalité des personnages de la parabole du fils prodigue. Luc 15.11-32
Imprimer au préalable les quatre fiches de questions ainsi que les fiches des traits de caractère et des émoticônes.
Lire le texte de Luc 15.11-32. Faire repérer aux jeunes les différentes étapes du récit.
Constituer quatre groupes. Chacun des groupes adopte un personnage : le père, le fils aîné, le fils cadet, le serviteur.
Relire lentement le texte en demandant aux jeunes d’être attentifs au caractère du personnage adopté ainsi qu’aux émotions ressenties dans les différentes étapes du récit. Laisser un temps de mise en commun au cours duquel le groupe peut s’aider des fiches « traits de caractère » et « émoticônes ».
Interroger chaque groupe l’un après l’autre à partir de la fiche des interviews. Reformuler brièvement les réponses des jeunes avant de passer au groupe suivant.
Demander aux jeunes de résumer ce qu’ils ont découvert du Père dans ce texte.
Repères
En demandant sa part d’héritage, le fils se comporte comme s’il considérait son père déjà mort. Il prend sa part et s’en va sans dire merci. Comportement inacceptable ! Mais l’attitude du père est, elle aussi, étonnante : il ne pose aucune question à son fils, le laisse partir, et attend son retour en scrutant l’horizon avec impatience. La déchéance progressive du fils cadet (quitter sa patrie, perdre ses biens, garder les porcs considérés comme des animaux impurs, avoir faim, etc.) montre que, finalement, c’est plutôt lui qui est « mort » dans cette histoire. C’est ce que dira d’ailleurs son père au moment des retrouvailles.
Selon Elian Cuvillier (1), la réaction de son frère paraît justifiée : « La colère de l’aîné est, elle, une prise de distance par rapport à quelque chose qui n’avait jamais été mis en question : le rapport à la volonté du père. Tellement peu remise en question, qu’elle n’avait pas même besoin de s’exprimer : le fils aîné ne faisait pas ce que le père désirait, il faisait ce qu’il pensait que le père désirait ! Et sa colère est à la hauteur de tout ce qu’il n’a jamais osé exprimer : le fait qu’il se sentait lié à quelque chose qui n’avait jamais été verbalisé et l’impression qu’il avait de ne rien recevoir en retour. Mais cette colère pourrait bien s’avérer libératrice : il découvre en effet un nouveau visage de son père : il le croyait despote, il le découvre plein de tendresse. »
(1) Elian Cuvillier, prédication donnée à l’Oratoire du Louvre, 11 septembre 2016
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Dieu comme notre Père
Pourquoi Notre Père et pas mon Père ? Pourquoi utiliser le pluriel plutôt que le singulier en parlant à Dieu ?
Que signifie l’expression « Dieu est au ciel » ? (10 minutes)
Comment concilier le fait que Dieu soit notre Père, c’est-à-dire proche de nous, et en même temps « aux cieux », c’est-à-dire totalement différent de
nous ?
Deux animations permettent de le comprendre.
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Passages bibliques à imprimer |
Reproduction du Fils prodigue de Rembrandt
Reproduction du détail des mains du père.
Enveloppes
Gomme collante
Reproduction du détail des mains du père.
Enveloppes
Gomme collante
Un Dieu Père… et Mère ? (25 minutes)
Proposer aux jeunes de mener une enquête. Pour cela, annoncer que Rembrandt a voulu transmettre un message secret dissimulé dans un détail de son tableau.
Afficher la reproduction du tableau et demander aux jeunes d’observer attentivement les mains du Père : sont-elles identiques ?
Distribuer à chaque groupe une enveloppe contenant les versets bibliques préalablement imprimés et découpés. Leur demander de les lire et de les fixer sur la main maternelle ou sur la main paternelle.
Reprendre en s’aidant des repères : la Bible présente essentiellement Dieu comme un Père pour nous, mais il existe aussi quelques passages qui mettent en valeur son côté « maternel »
Repères
Certains théologiens, dont Jürgen Moltmann au XXe siècle, ont parlé de Dieu comme étant un « Père maternel », précisant que l’idée de Père implique le fait d’être l’origine et le protecteur d’une vie nouvelle. (1)
Dans la notion biblique du Père, ce qui est fondamental, ce n’est pas la masculinité mais la paternité. Celle-ci se manifeste avant tout dans son rapport avec son Fils. Comme le dit le Catéchisme de Genève : « Pourquoi nommes-tu Dieu Père ? » Réponse : « D’abord par rapport au Christ : Dieu l’a appelé Son Fils. »
Certains affirment qu’il faudrait se débarrasser de cette manière de présenter Dieu comme un Père car c’est porter atteinte à son caractère radicalement différent. Mais c’est oublier que, dans la Bible, Dieu se découvre dans « les gestes les plus charnels de notre humanité. » (2).
Dans Osée 11.8-9, Dieu s’écrie : « Mon cœur est en moi bouleversé, toutes mes entrailles frémissent [comme celles d’une mère], je ne donnerai pas cours à l’ardeur de ma colère... car je suis Dieu et non pas homme. »
Dans le Nouveau Testament, cette manière de parler est également pleinement assumée :
« Celui qui m'a vu a vu le Père » (Jean 14.9) ; « Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. » (Colossiens 2.9).
Un Dieu Père… et Mère ? (25 minutes)
Proposer aux jeunes de mener une enquête. Pour cela, annoncer que Rembrandt a voulu transmettre un message secret dissimulé dans un détail de son tableau.
Afficher la reproduction du tableau et demander aux jeunes d’observer attentivement les mains du Père : sont-elles identiques ?
Distribuer à chaque groupe une enveloppe contenant les versets bibliques préalablement imprimés et découpés. Leur demander de les lire et de les fixer sur la main maternelle ou sur la main paternelle.
Reprendre en s’aidant des repères : la Bible présente essentiellement Dieu comme un Père pour nous, mais il existe aussi quelques passages qui mettent en valeur son côté « maternel »
Repères
Certains théologiens, dont Jürgen Moltmann au XXe siècle, ont parlé de Dieu comme étant un « Père maternel », précisant que l’idée de Père implique le fait d’être l’origine et le protecteur d’une vie nouvelle. (1)
Dans la notion biblique du Père, ce qui est fondamental, ce n’est pas la masculinité mais la paternité. Celle-ci se manifeste avant tout dans son rapport avec son Fils. Comme le dit le Catéchisme de Genève : « Pourquoi nommes-tu Dieu Père ? » Réponse : « D’abord par rapport au Christ : Dieu l’a appelé Son Fils. »
Certains affirment qu’il faudrait se débarrasser de cette manière de présenter Dieu comme un Père car c’est porter atteinte à son caractère radicalement différent. Mais c’est oublier que, dans la Bible, Dieu se découvre dans « les gestes les plus charnels de notre humanité. » (2).
Dans Osée 11.8-9, Dieu s’écrie : « Mon cœur est en moi bouleversé, toutes mes entrailles frémissent [comme celles d’une mère], je ne donnerai pas cours à l’ardeur de ma colère... car je suis Dieu et non pas homme. »
Dans le Nouveau Testament, cette manière de parler est également pleinement assumée :
« Celui qui m'a vu a vu le Père » (Jean 14.9) ; « Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. » (Colossiens 2.9).
- Ce qu’explique Karl Rahner 2. A.-M. Pelletier
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Découvrir les différentes facettes d'un dieu père |

Fiche conseils préparation et exploitation du témoignage |

Echanger à partir de textes |
Découvrir les différentes facettes d’un Dieu Père ( 20 minutes)
Lorsque la Bible compare Dieu à un Père, que dit-elle à son sujet ?
Ecouter un témoin parler de sa relation au Père (30 minutes)
- le catéchète, un jeune…
- une vidéo
Apprendre un chant
- Père, unis-nous tous (Alléluia 36-25/ ARC 531)
Échanger à partir de textes (20 minutes)
« Le Notre Père […] est une prière de pauvre, à prier les mains ouvertes ; une prière d’attente, d’espérance, où tout dépend du Père.»
Daniel Bourgue
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Liste de mots à reproduire |
Post-it (3 couleurs)
Feutres noirs
Après tout ce qui a été découvert dans cette séance, comment nommer Dieu et comment s’adresser à lui ?
Feutres noirs
Après tout ce qui a été découvert dans cette séance, comment nommer Dieu et comment s’adresser à lui ?
En quoi la connaissance d’un Dieu Père nous concerne-t-elle personnellement ? (15 minutes)
Proposer aux jeunes de reformuler avec leurs mots l’invocation : « Notre Père qui es aux cieux. »
Écrire préalablement sur la première série de post-it un synonyme de « Père ».
Sur la seconde série, écrire une équivalence de lieu.
Proposer les mots en plusieurs exemplaires pour permettre le choix.
La troisième série de post-it porte la mention « qui es ». Chacun en reçoit un.
Laisser ensuite chaque jeune choisir les synonymes qui lui conviennent pour constituer son invocation. Ils peuvent proposer leurs propres mots. Pour cela prévoir quelques post-it vierges.
Inviter les jeunes qui le souhaitent à partager les raisons de leur choix.
Repères
Répondre à notre Père céleste
La Bible témoigne d’un Dieu qui aime les êtres humains comme un Père aime ses enfants. La grande question qui est posée à tout homme est de savoir s’il veut répondre ou non à cet amour paternel.
S’adresser à Dieu en toute simplicité
Jésus s’est adressé à Dieu avec des mots très simples. Dieu ne veut pas de discours compliqués, nous pouvons utiliser des mots de tous les jours. Il sait entendre même nos soupirs ou nos silences.
Prier Dieu, c’est parler à son « Père »
Il est étrange de penser que nous avons plusieurs pères. Nous avons tous un père biologique. Certains ont un père adoptif. Dire que Dieu, lui aussi, est notre Père veut dire que Dieu n’est pas une énergie, un système philosophique, une force inconnue, mais une personne qui nous aime et se veut proche de nous.
Même s’il est notre Père, Dieu ne répond pas toujours
Comme avec nos parents, nous faisons l’expérience que nous n’obtenons pas tout ce que nous demandons à Dieu. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne nous entend pas. Dieu écoute toujours nos prières et il sait ce qui est bon pour nous. Ainsi, Dieu nous répond, mais pas comme nous l’avions imaginé !
S'approPrier
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1 bougie
Verset en anglais, allemand, espagnol…
1 grande feuille avec le Notre Père
Verset en anglais, allemand, espagnol…
1 grande feuille avec le Notre Père
Mémoriser (5 minutes)
« Avec joie, remerciez le Père : il vous a rendus capables de recevoir les biens qu’il garde pour ceux qui lui appartiennent dans le royaume de la lumière. » Colossiens 1.12
Traduire ce verset dans la langue de son choix
Prévoir quelques traductions de ce verset en cas de panne (anglais, allemand, espagnol…)
Prier ensemble (10 minutes)
Chanter
Notre Père, du groupe Glorious
Vers les monts, de Pat Bernig
Mon Dieu mon Père (Alléluia 43-06)
Avec toi Seigneur tous ensemble (Alléluia 21-16)
Tendre Père, j’aime te contempler (JEM 1,265)