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Que ton nom soit sanctifié...
Objectifs de la séance
- Découvrir ce que signifie « sanctifier » le nom de Dieu
- Prendre conscience du lien entre le fait de demander et le fait d’agir
- Inciter les jeunes à explorer les implications pratiques de cet te sanctification
- Découvrir ce que signifie « sanctifier » le nom de Dieu
- Prendre conscience du lien entre le fait de demander et le fait d’agir
- Inciter les jeunes à explorer les implications pratiques de cet te sanctification
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Prière d'Alexandre Schmemann |
12 fiches cartonnées
Feutre noir
Feutre noir
Au choix : un temps de libre expression, une prière
Temps maximum conseillé : 10 minutes
Libre expression
Proposer aux jeunes un « dé-méli-mélo !»
Écrire au préalable chacun des mots suivants sur une fiche cartonnée :
SAINT – CINQ- CEINT- SAIN- SEIN- SEING
Faire de même pour :
SIGNATURE- POITRINE-PROPRE- ENTOURÉ-CHIFFRE-ÉLU
Demander ensuite aux jeunes de reconstituer les paires, chacune devant comporter un mot de chaque série.
Donner l’explication des termes inconnus et souligner l’importance d’une juste définition des mots.
Variante :
Copier la phrase en grand sur des fiches cartonnées, en fonction du nombre de participants, mot par mot, de manière syllabique ou en coupant les mots de cette façon : TO NNO ME ST SA INT.
Fixer chaque carton autour du cou des jeunes avec une ficelle.
Demander de reconstituer la phrase en se plaçant les uns à côté des autres, de manière à lire la phrase de gauche à droite.
Au choix : un temps de libre expression, une prière
Temps maximum conseillé : 10 minutes
Libre expression
Proposer aux jeunes un « dé-méli-mélo !»
Écrire au préalable chacun des mots suivants sur une fiche cartonnée :
SAINT – CINQ- CEINT- SAIN- SEIN- SEING
Faire de même pour :
SIGNATURE- POITRINE-PROPRE- ENTOURÉ-CHIFFRE-ÉLU
Demander ensuite aux jeunes de reconstituer les paires, chacune devant comporter un mot de chaque série.
Donner l’explication des termes inconnus et souligner l’importance d’une juste définition des mots.
Variante :
Copier la phrase en grand sur des fiches cartonnées, en fonction du nombre de participants, mot par mot, de manière syllabique ou en coupant les mots de cette façon : TO NNO ME ST SA INT.
Fixer chaque carton autour du cou des jeunes avec une ficelle.
Demander de reconstituer la phrase en se plaçant les uns à côté des autres, de manière à lire la phrase de gauche à droite.
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Matériel
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Un extrait d’Exode 3.13-15 par binôme Extraits d’Exode 3.13-15
Feuilles de Canson Tétragramme en hébreu
Feutres
Feuilles de Canson Tétragramme en hébreu
Feutres
Mais qui est ce Dieu saint ? (25 minutes)
Proposer aux jeunes de découvrir la première rencontre de Moïse avec Dieu.
Pour cela, lire le contexte en y mettant le ton : Exode 3 versets 1 à 8, et 10 à 11.
Distribuer ensuite aux jeunes l’extrait du dialogue qui a suivi (Exode 3.13-15) et Inviter deux d’entre eux à le lire à haute voix, l’un joue Moïse et l’autre Dieu.
Demander à tous ce qu’ils en pensent : Moïse a-t-il reçu une réponse claire ? Qu’est-ce que cela signifie ? Comment prononcer YHWH dans ce texte ?
Après avoir laissé les jeunes s’exprimer, reprendre les deux noms que Dieu se donne dans ce passage du livre de l’Exode :
JE SUIS : Dieu ne répond pas vraiment à la question de Moïse. Sa réponse « Je suis qui je suis » semble signifier « cela ne te regarde pas ! » ou bien, « Je suis l’être, ou la puissance d’être ». Qu’est-ce que ce nom nous dit à propos de Dieu ?
C’est une façon assez mystérieuse de révéler son nom tout en en gardant le secret !
YHWH : est ce que l’on appelle le « tétragramme » (4 lettres), que nos bibles traduisent généralement par le Seigneur ou l’Éternel. Les Juifs s’interdisent de prononcer le tétragramme à cause du troisième commandement : « Tu n’invoqueras pas le Nom de ton Dieu en vain ». Ils le remplacent donc par Adonaï (Seigneur). Alors, a-t-on le droit de prononcer le nom de Dieu ?
Compléter à l’aide des repères.
Pour finir, inviter les jeunes à reproduire le tétragramme. (voir le site)
Repères
Dans le judaïsme, le nom de Dieu est plus qu’un titre distinctif, il représente la conception juive de la nature divine, de sa relation aux hommes et au peuple Juif en particulier.
Ce nom est formé de quatre consonnes. L’hébreu étant une langue consonantique, les voyelles ne sont pas écrites. Par exemple, les premiers mots de la Genèse se présentent ainsi : « CMMNCMNT », soit avec les voyelles « au CoMMeNCeMeNT ». Pour faciliter la lecture du texte, et éliminer les ambiguïtés, un système de vocalisation a été créé et des signes de ponctuation ont été ajoutés au texte biblique.
Dans la Bible hébraïque, pour se souvenir de cette substitution, les voyelles d’Adonaï (a-o-a) sont inscrites sous les quatre consonnes YHWH. Cela donne YaHoWaH, autrement dit « Jéhovah ». Ce nom n’en est donc pas un, il résulte uniquement de cette superposition !
« Ne pas pouvoir prononcer le nom de « Dieu » c’est se souvenir qu’il est toujours au-delà de nos langages humains et de nos théories. Mais en même temps, nous avons besoin de mots pour parler de lui. Nous pourrions presque dire que Dieu existe parce que nous pouvons parler de Lui. »
(Carolina Costa, questiondieu.com)
Mais qui est ce Dieu saint ? (25 minutes)
Proposer aux jeunes de découvrir la première rencontre de Moïse avec Dieu.
Pour cela, lire le contexte en y mettant le ton : Exode 3 versets 1 à 8, et 10 à 11.
Distribuer ensuite aux jeunes l’extrait du dialogue qui a suivi (Exode 3.13-15) et Inviter deux d’entre eux à le lire à haute voix, l’un joue Moïse et l’autre Dieu.
Demander à tous ce qu’ils en pensent : Moïse a-t-il reçu une réponse claire ? Qu’est-ce que cela signifie ? Comment prononcer YHWH dans ce texte ?
Après avoir laissé les jeunes s’exprimer, reprendre les deux noms que Dieu se donne dans ce passage du livre de l’Exode :
JE SUIS : Dieu ne répond pas vraiment à la question de Moïse. Sa réponse « Je suis qui je suis » semble signifier « cela ne te regarde pas ! » ou bien, « Je suis l’être, ou la puissance d’être ». Qu’est-ce que ce nom nous dit à propos de Dieu ?
C’est une façon assez mystérieuse de révéler son nom tout en en gardant le secret !
YHWH : est ce que l’on appelle le « tétragramme » (4 lettres), que nos bibles traduisent généralement par le Seigneur ou l’Éternel. Les Juifs s’interdisent de prononcer le tétragramme à cause du troisième commandement : « Tu n’invoqueras pas le Nom de ton Dieu en vain ». Ils le remplacent donc par Adonaï (Seigneur). Alors, a-t-on le droit de prononcer le nom de Dieu ?
Compléter à l’aide des repères.
Pour finir, inviter les jeunes à reproduire le tétragramme. (voir le site)
Repères
Dans le judaïsme, le nom de Dieu est plus qu’un titre distinctif, il représente la conception juive de la nature divine, de sa relation aux hommes et au peuple Juif en particulier.
Ce nom est formé de quatre consonnes. L’hébreu étant une langue consonantique, les voyelles ne sont pas écrites. Par exemple, les premiers mots de la Genèse se présentent ainsi : « CMMNCMNT », soit avec les voyelles « au CoMMeNCeMeNT ». Pour faciliter la lecture du texte, et éliminer les ambiguïtés, un système de vocalisation a été créé et des signes de ponctuation ont été ajoutés au texte biblique.
Dans la Bible hébraïque, pour se souvenir de cette substitution, les voyelles d’Adonaï (a-o-a) sont inscrites sous les quatre consonnes YHWH. Cela donne YaHoWaH, autrement dit « Jéhovah ». Ce nom n’en est donc pas un, il résulte uniquement de cette superposition !
« Ne pas pouvoir prononcer le nom de « Dieu » c’est se souvenir qu’il est toujours au-delà de nos langages humains et de nos théories. Mais en même temps, nous avons besoin de mots pour parler de lui. Nous pourrions presque dire que Dieu existe parce que nous pouvons parler de Lui. »
(Carolina Costa, questiondieu.com)
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Animations à télécharger
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Qu’est-ce que la sanctification ? (15 minutes)
La multiplicité des traductions aide à mieux comprendre cette demande.
Drôle de façon de prier (20 minutes)
Formulées comme des injonctions, ces trois premières demandes nous incitent-elles à donner des conseils, voire des ordres
à Dieu ?
Représenter la sainteté (20 minutes)
Comment les peintres d’icônes ont-ils représenté cette notion ?
Apprendre un chant
C’est lui qui tient la terre dans ses mains (ARC 723)
Tout dit qu’il est merveilleux (Alléluia 51-05)
Sh’ma I s raël , Adonaï Elohénou, Adonaï erhad (Alléluia 55-02)
Qu’est-ce que la sanctification ? (15 minutes)
La multiplicité des traductions aide à mieux comprendre cette demande.
Drôle de façon de prier (20 minutes)
Formulées comme des injonctions, ces trois premières demandes nous incitent-elles à donner des conseils, voire des ordres
à Dieu ?
Représenter la sainteté (20 minutes)
Comment les peintres d’icônes ont-ils représenté cette notion ?
Apprendre un chant
C’est lui qui tient la terre dans ses mains (ARC 723)
Tout dit qu’il est merveilleux (Alléluia 51-05)
Sh’ma I s raël , Adonaï Elohénou, Adonaï erhad (Alléluia 55-02)
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Robe pastorale
Marteau en caoutchouc ou clochette Feuilles |
Stylos
1 bible par jeune |
Qui doit sanctifier le nom de Dieu ?
Les trois premières demandes du Notre Père ne comportent pas d’indication de « l’agent » par lequel se réalise la sanctification, la venue du règne, l’accomplissement de la volonté. Ce silence pose la question de la place de l’homme dans cette réalisation.
Proposer aux jeunes de participer à un tribunal.
Constituer pour cela deux groupes : d’un côté les avocats de l’homme, de l’autre ceux de Dieu. L’animateur tient le rôle du président du tribunal. Créer une mise en scène
Repères
Si c’est Dieu qui se sanctifie lui-même, alors en priant, le croyant lui demande de veiller au respect de son nom dans un monde pécheur et imparfait. Il prie que le Dieu d’amour soit reconnu pour ce qu’Il est, pour qui il est, que Dieu soit Dieu.
Si c’est l’homme qui sanctifie Dieu, alors il a une responsabilité importante.
En effet, dans la Bible, Dieu est à la fois celui qui pardonne et celui qui juge. Dès lors, ne faut-il pas privilégier la justice et la miséricorde dans nos rapports avec les autres ?
On peut également se souvenir que l’homme est créé à l’image de Dieu. Respecter Dieu, c’est aussi respecter les êtres créés, et particulièrement les êtres humains qui sont à l’image de Dieu.
Même si le croyant attend l’établissement du règne de Dieu, c’est pourtant lui qui prie « que ton nom soit sanctifié ». Autrement dit, il tente de vivre son présent à la lumière du Dieu qui l’aime, en oeuvrant aujourd’hui déjà pour que la réalité de Dieu soit vécue comme une libération, une espérance, un salut. Et que cette réalité prenne toute sa place dans l’histoire de notre monde.
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Echanger à partir de textes |
L’importance de l’engagement en faveur des hommes :
À partir de reproductions d’oeuvres d’art sélectionnées dans un moteur de recherche sur le web, découvrir le sens du récit de Lazare et du riche.
Écouter un témoin : parler de son engagement auprès d’autres hommes. (30 minutes)
- le catéchète, un jeune…
- une vidéo
Échanger à partir de textes : (20 minutes)
« Il n’y a pas de saints. Il n’y a que de la sainteté. La sainteté c’est la joie. »
Ch. Bobin, Le Très-Bas
Actualiser
Matériel
Une nappe en papier
Pinceaux larges
Gouache de dif férentes couleurs
Pinceaux larges
Gouache de dif férentes couleurs
Dans le Décalogue, le troisième commandement stipule qu’il ne faut pas prononcer le nom de Dieu en vain. On peut penser à tous les jurons qui font référence au nom de Dieu, mais aussi de façon bien plus grave, à tout ce qui est commis « au nom de Dieu ».
Proposer aux jeunes de réaliser un mur de tags pour leur permettre de s’exprimer sur la violence qui les entoure et sur celle qu’ils peuvent éprouver.
Recouvrir une table de papier blanc et la dresser sur la tranche. Laisser les jeunes écrire ou dessiner ce qui évoque pour eux la violence.
Prévoir un court temps d’expression sur ce qui a été réalisé. La fresque peut être affichée dans la salle ou utilisée lors d’un culte.
Repères
Hélas, l’histoire et l’actualité montrent qu’il est possible d’être injuste, violent, voire de tuer tout en se cachant derrière le nom de Dieu, comme si c’était sa volonté ! Invoquer le nom de Dieu en pareille situation, c’est tenter de s’approprier Dieu à des fins personnelles.
Pourtant un certain nombre de textes bibliques appellent Dieu à la violence. Ainsi dans le Psaume 139.19 : « O Dieu, tu devrais supprimer les méchants et chasser loin de moi ces meurtriers. » Comment comprendre cela ?
Parler ainsi à Dieu, c’est une façon de canaliser sa propre violence. En demandant à Dieu d’intervenir, on renonce précisément à agir soi-même. Transférer son désir de violence ou de vengeance sur Dieu, c’est une manière de s’en débarrasser même si, évidemment, la demande en soi reste inacceptable pour un observateur extérieur !
Jésus lui-même a chassé brutalement les marchands du Temple. Toutefois, dans cet épisode, Jésus est rempli d’un « zèle jaloux » pour Dieu. Son objectif n’est pas de faire du mal, mais de rétablir une situation dévoyée. Il ne cherche pas à détruire mais à restaurer l’honneur de Dieu. Quant à la parole de Jésus : « N’allez pas croire que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix mais l’épée. » (Matthieu 10.34), elle est à comprendre dans le sens d’une bataille spirituelle livrée par chaque croyant entre cette part de lui qui accepte Jésus et le reconnaît comme Sauveur et cette autre part qui s’en détourne.
S'approprier
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1 signet imprimé par jeune
1 bougie
1 grande feuille avec le Notre Père
1 bougie
1 grande feuille avec le Notre Père
Mémoriser (5 minutes)
« Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton être, de toute ta force et de toute ton intelligence. Et tu dois aimer ton prochain comme toi-même. » Luc 10.27
Distribuer à chaque jeune un signet avec le verset à mémoriser. Puis proposer de reconstituer le puzzle du texte avec, au recto, une image du « visage » du Christ.
Prier ensemble (10 minutes)
Chanter
Ô Dieu tu es grand (album Lumières du monde, éditions Première Partie, premierepartie.com)
Saint, saint, saint est le Seigneur (Alléluia 62-42)